Le 3 Octobre 2000 Paris - Mombasa

Le 4 Octobre 2000 Mombasa - Kikambala : 35km
Le 5 Octobre 2000 Kikambala - Kikambala : 70km
Le 6 Octobre 2000 Kikambala - "Tsavo est" : 254km
Le 7 Octobre 2000 Tsavo est - Tsavo est : 30km
Le 8 Octobre 2000 Kitui - Nakuru : 310km
Le 9 Octobre 2000 Nakuru - Nakuru : 70km
Le 10 Octobre 2000 Nakuru - Massaï-Mara : 315km
Le 11 Octobre 2000 Massaï Mara - Narok : 160km
Le 12 Octobre 2000 Nakor - Nairobi : 150km
Le 13 Octobre 2000 Nairobi - Amboeli : 250km
Le 14 Octobre 2000 Amboseli - Tsavo ouest : 180km
Le 15 Octobre 2000 Tsavo ouest - Kikambala : 342km
Le 16 Octobre 2000 Kikambala - Monbasa : 35km
Le 17 Octobre 2000 Kikambala
Le 18 Octobre 2000 Mombasa - Paris
Les pannes
Quelques chiffres
L'est Républicain du 18/08/2000

La liberté de l'est du 30/12/2000
Merci à

Le 3 Octobre 2000 Paris - Mombasa Météo : temps médiocre en France Il est 7 heures nous partons de Saulcy pour aller à l'aéroport Charles de Gaulle. Nous sommes un peu inquiets de ce qui nous attend aussi bien dans l'avion qu'à notre arrivée en Afrique. Après une longue attente à l'aéroport, nous prenons contact avec les personnes de l'organisation et les autres participants ; les premiers contacts furent un peu froids

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Le 4 Octobre 2000 Mombasa - Kikambala : 35km Météo : Pas trop chaud et vent en soirée 30 km en bus. Après de longues heures d'attente dans les différents aéroports, nous voilà enfin arrivés à Mombasa. Quelques formalités douanières, récupération des bagages, et ça y est, l'aventure commence. Nous attendons notre bus au milieu d'une place délimitée par des lignes jaunes derrière lesquelles des taxis nous proposent leurs services sans dépasser la ligne jusqu à ce que l'on aperçoive un pick-up arriver à vive allure avec trois personnes dans la benne. Quelle ne fut pas notre surprise de voir qu'il venait chercher nos bagages. Des minibus nous emmènent à notre hôtel ; avant nous traversons les faubourgs peu reluisants de Mombasa ; le dépaysement est total, les rues sont remplies de petites échoppes où l'on peut voir des marchands de charbon de bois, de tuiles en palme. Les rues sont très sales et pleines de détritus. Après une vingtaine de kilomètres de ce spectacle, le paysage s'humanise de plus en plus. Nous arrivons dans une région verdoyante. Ensuite nous empruntons une piste qui nous mene à notre hôtel. La stupéfaction est grande : plage de sable blanc le long de l'Océan Indien, des palmiers partout et des bungalows avec des toits de palmes pour deux ou trois personnes et une piscine. Une première inquiétude nous envaillit : après une heure d'attente, nos bagages ne sont toujours pas arrivés. Nous commençons à manger lorsque les premières 2CV arrivent, ce sont celles des personnes de l'organisation qui étaient parties un jour plus tôt que nous. Après quelques minutes, premier soulagement nos bagages arrivent. Nous retrouvons Jean Pierre et toute son équipe. Il nous annonce que nous pourrons aller rechercher aujourd'hui nos chères 2CV abandonnées 6 semaines plus tôt à Rouen. Tout le monde se réjouit et nous sommes tous là 1/2 heure plus tard pour aller chercher nos 2CV. Après plus de 2H d'attente, l'importateur des voitures arrive et après de longues discutions, la décision est prise de n'aller chercher la voiture que le lendemain comme cela était prévu au départ. On sait que les voitures ne sont plus dans les containers et qu'elles n'ont pas eu de gros dégâts si ce n'est deux par chocs arrachés, qu'elles sont en sécurité dans une villa protégée par des fils électriques et des gardes. Le soir, les Road Book nous sont remis, nous essayons de glaner quelques informations pour savoir comment cela marche. Hervé marque en rouge toutes les routes du Road Book comme on nous l'a conseillé puis nous allons nous coucher. Cette journée m'a étonné par le contraste entre les rues de Mombasa et L'hôtel avec du sable blanc

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Le 5 Octobre 2000 Kikambala - Kikambala : 70km Le matin a été consacré à aller rechercher les 2CV ; nous avons attendu une heure avant que le "bus" vienne nous chercher. En fait de bus, il s'agissait d'un pick-up Nissan et d'une 504. Les anciens se sont précipités dans la benne du pick-up ; ils se sont retrouvés à 11 dans la benne, donc je me suis rabattu sur la 504. Nous voilà partis pour une vingtaine de kilomètres avant d'arriver devant une forteresse avec une immense porte blanche à l'entrée. Cela ressemble plus à une prison de l'extérieur qu'à une villa. Les grandes portes s'ouvrent et là, soulagement, j'aperçois en premier ma 2CV. Premier contact avec la conduite à gauche. Cela n'est pas trop perturbant si ce n'est pour voir les voitures qui viennent en face. Cela ira mieux lorsque Hervé sera là ; il est resté à l'hôtel car il n'y avait pas suffisamment de places pour tout le monde dans les voitures. De retour à l'hôtel, nous mangeons et Hervé s'est arrangé avec des autochtones pour aller voir la barrière de corail car c'est marée basse cet après-midi. Nous voilà partis le long de la plage jusqu'à un chemin de pêcheurs au milieu des algues et des coraux. Nous arrivons au jardin de coraux, c'est vraiment superbe il y a plein de bestioles en tout genre de toutes les couleurs. Nos accompagnateurs nous ramassent des vers de mer, des espèces de gros vers tous mous. Quand on les prend, de l'eau coule à travers de petits trous. Il y a de belles limaces de toutes les couleurs. Des oursins noirs, noirs et bleu, rouges et blancs, c'est vraiment superbe. Il y a également de magnifiques coraux et de très beaux coquillages. Nous avons également vu une murène d'environ 1m dans 10cm d'eau. C'est le seul animal dangereux dans les récifs. Il y a également des requins mais plus au large. Nous sommes allés à 1km de la plage en ne marchant pas dans plus de 70cm d'eau. Cette promenade nous a pris plus de deux heures. C'était vraiment superbe, le voyage commence vraiment très bien. En rentrant nous avions décidé de ranger la voiture avant que la nuit ne tombe mais c'était sans compter sur la venue des anciens baroudeurs venus pour voir la voiture, nous féliciter de la préparation et nous donner quelques conseils et petites modifications à faire avant de partir comme enlever les joues d'ailes, faire un système avec une chambre à air pour que le filtre à air ne se devisse pas et mettre des morceaux de chambre à air sur les optiques pour ne pas les perdre. Avec tout cela, la nuit est tombée (il fait nuit à 18H30) et la voiture n'est pas prête, donc nous allons manger et nous ferons le minimum après. Je vais me coucher avec un peu d'inquiétude car demain à 8H30 commencent les choses sérieuses.

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Le 6 Octobre 2000 Kikambala - "Tsavo est" : 254km Le matin, nous nous réveillons de bonheur : il ne fait pas beau, il pleut et il y a beaucoup de vent. Nous déjeunons sur une terrasse abritée en tenant les nappes pour qu'elles ne s'envolent pas. Après le petit déjeuner, départ à 8H15 nous prenons le petit bout de piste qui nous emmène de l'hôtel à la route en passant dans de grandes flaques d'eau, cela nous amuse. Ensuite, nous prenons la route sur 85km tout cela sous la pluie. Ensuite c'est là que commencent les ennuis avec la piste ; la route est très glissante, l'arrière a tendance à vouloir passer devant. C'est très amusant ! Au bout d'une vingtaine de km, Bernard est le premier à s'embourber. Nous mettons les bottes pour aller le pousser mais lorsque nous sommes arrivés, il était déjà sorti de la boue. Nous reprenons la piste jusqu'à une montée où nous nous échouerons tous les uns après les autres. Après un moment de stupéfaction et un peu de temps, nous nous organisons pour pouvoir faire passer les voitures. Pour cela heureusement Jean Yves avait pris des chaînes (Je les avais vues dans la voiture à Rouen et je me demandais bien à quoi elles pourraient bien servir. j'ai vite compris) Nous accrochons trois ou quatre voitures les unes derrière les autres avec les chaînes sur la première et le petit train arrive tant bien que mal en haut de la côte. Nous avons mis plus de 3 heures pour faire passer toutes les voitures sur les 500m de bourbier. Les dernières voitures nous annoncent que les voitures d'organisation ont dû retourner pour refaire un embrayage. La décision est prise de continuer sans eux. Après, toute la journée fut pitoyable à sortir les voitures embourbées sur les bas cotés car la piste est concave. A chaque fois il faut se mettre à plusieurs pour tirer la voiture avec une corde. Tout le monde a des petits problèmes sur la voiture comme des bobines qui chauffent. On entend René à la CB qui nous dit qu'il est dans une flaque et qu'il n'arrive pas à ouvrir les portes et qu'il a de l'eau jusqu' aux pédales dans la voiture. Nous le poussons, mais la flaque l'eau passe au-dessus des bottes nous décidons de passer sur le côté pour éviter la flaque cela passe beaucoup mieux. A 20h00, on entend un gros fracas, nous pensons que nous avons roulé sur quelque chose et que nous avons crevé. Nous descendons mais les roues ne sont pas crevées, nous nous penchons sous la 2CV et nous apercevons que c'est la flasque de l'amortisseur qui s'est devissée et que nous sommes passés sur l'amortisseur. Sur les conseils de Jean Yves, nous démontons l'amortisseur et continuons comme cela. Cela ne semble pas trop grave nous sommes un peu rassurés (plus tard, nous nous apercevrons que c'était plus grave que prévu). Nous continuons comme cela jusqu'à l'entrée du parc ; il est 22h30, l'arrivée était prévue à 14H00 !!. Nous nous arrêtons là pour aujourd'hui alors qu'il nous reste 60km pour finir l'étape. Nous montons les tentes et allons prendre une douche salvatrice dans le noir. Il y a les gardes dans le camp et un éléphant qui slalome telle une ballerine entre les tentes et les 2CV. Nous allons nous coucher après avoir mangé car à midi nous n'avons pas eu le temps de manger. Nous ne traînons pas car le lendemain, nous allons faire un peu de mécanique avant de repartir. Nous n'avons toujours pas de nouvelles des voitures qui étaient restées derrière.

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Le 7 Octobre 2000 Tsavo est - Tsavo est : 30km Réveil et ensuite bricolage il faut remettre en état la voiture : On bouche le ventilateur pour qu'il ne se remplisse pas de boue On refixe l'amortisseur et la plaque après avoir cherché dans tout le camp des vis de 9. Après avoir fait le tour du camp, on s'aperçoit que beaucoup de monde est en train de changer les plaquettes. Après un contrôle, on s'aperçoit qu'il faut également les changer alors qu'elles avaient été changées avant de partir. Les plaquettes ont fait 1000km dont 700 d'autoroute. Redressage de la plaque sous le moteur car suite à un problème de conception, la plaque s'est écartée de 5cm du chassis et la boue s'engouffre sous le moteur. Nettoyage du caisson sous l'arrière de la boîte de vitesse qui s'est remplie de boue. Fixation du pot d'échappement qui s'est desserrée avec les vibrations. Nettoyage sommaire de l'intérieur. Puis vers midi, départ vers l'Aruba Lodge. Nous voilà partis à la découverte de la nature. Très vite les premiers animaux apparaissent : ce sont des gazelles puis ensuite des oiseaux noirs et blancs qui font de grands sauts puis se laissent planer jusqu'à retomber sur le sol et ensuite au loin des éléphants rouges (je n'ai pas dit roses) ; ils sont de cette couleur à cause de la couleur de la terre et enfin au loin des girafes. Ensuite, nous arrivons au camp où nous aurions dû passer la nuit. Là, nous retrouvons les quatre voitures qui avaient réussi à passer en premier. A la fin du repas, Jean Pierre nous annonce que nous allons rester là pour la nuit en attendant les voitures de l'organisation qui ont eu des problèmes mécaniques. Elles n'ont pas tardé à arriver mais la décision était prise donc nous sommes restés là pour la nuit et un peu de repos leur a fait du bien. Nous en profitons avec trois autres voitures pour aller faire un tour dans le parc. Les paysages sont vraiment superbes et les pistes magnifiques et plus roulantes que la veille. Pendant notre promenade, nous avons pu voir des girafes, des babouins, des gazelles et un lion, mais de loin. De retour, nous nous empressons de manger et d'aller nous coucher car le lendemain, réveil à 6h et dure journée en perspective puisque nous devrons rattraper la journée de retard.

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Le 8 Octobre 2000 Tsavo est -Kitui - Nakuru : 310km Réveil 5H30 départ 6h30 pour une journée de folie. Après la piste pour sortir de la réserve, nous empruntons une belle route bien rectiligne et toute neuve. Nous avançons à vive allure ; juste avant de prendre la piste nous faisons le plein de nos 2CV et faisons une vidange sur la voiture de Bernard qui a tendance à chauffer. Nous n'arrivons pas à enlever le filtre à huile. heureusement que nous étions en Afrique le garagiste arrive avec une espèce de corde tressée et après quelques essais, il arrive enfin à enlever le filtre à huile. Nous faisons le plein et nous voilà repartis. Nous roulons sur de superbes pistes sur lesquelles nous arrivons à faire des pointes à près de 90km/h avec de très bonnes moyennes. La journée se présente plutôt bien. La piste se détériore un peu mais ça roule plutôt bien. Tout à coup, 328km après notre départ, je sens quelque chose de bizarre sur la voiture. Nous pensions avoir crevé. Hervé descend faire le tour de la voiture mais apparemment il n'y a rien de spécial. Nous repartons. Mais 5km plus loin, nous entendons quelque chose qui frotte sous la voiture ; nous nous arrêtons et faisons le tour de la voiture et là, stupeur, la fixation sur le châssis de l'amortisseur avant est arrachée et le pot de suspension ne tient plus que par la moitié de la fixation. Cette casse est sûrement une conséquence de l'incident d'avant hier quand l'amortisseur est passé sous la voiture, on a dû faire une amorce de déchirure de la fixation puis ensuite les pistes ont achevé le travail. A ce moment là, je me suis dit que c'était fini mais c'était sans compter sur l'expérience de Dirk et Jean Yves qui m'ont dit de fixer un peu le pot pour allons essayer d'aller jusqu' à un pour réparer. Heureusement que Daniel avait des colliers dans sa superbe caisse à outils toute neuve. Et nous voilà partis pour trente kilomètres de piste avec un pot de suspension qui ne tient que par l'opération du Saint Esprit. Hervé est monté dans l'acadiane transport en commun de Daniel pour alléger la voiture. Nous arrivons enfin dans un village où nous nous arrêtons dans une station. Le garagiste nous dit qu'il y a un poste à souder dans un garage un peu plus loin. Nous nous y rendons et demandons le prix de la réparation : 1000shiling (100FF) c'est d'accord . Jean-Yves dit qu'il faut mettre la voiture sur le coté en la maintenant avec un pneu. Là, l'inquiétude commence vraiment à m'envahir : ma belle voiture toute neuve va être couchée sur le coté !! Mais cela se passe bien et nous voilà en plein dans la magie de l'Afrique. Le soudeur sort un vieux poste à souder et il commence à souder avec comme seul écran un éclat de verre teinté. Il ramasse des morceaux de ferraille par terre pour renforcer la pièce, ensuite nous lui demandons de renforcer l'autre coté et à mon grand étonnement, il nous demande 500shiling pour un travail dix fois moindre. Après avoir écrit sur les portes les prix, nous nous mettons d'accord pour 1300 shillings pour l'ensemble des réparations. Après 2h, nous voilà repartis avec une voiture encore plus solide qu'au départ mais la journée n'est pas finie. Il nous reste encore 300km avant d'arriver à l'hôtel.. Une fois que la nuit tombe, la route prend un tout autre aspect. Il est très difficile de conduire la nuit tellement les routes sont imprévisibles En plus l'ambiance n'est pas rassurante car le matin au Briefing, JP nous avait dit qu'il y avait une zone où il y avait des bandits et justement nous passons de nuit dans cette zone et en plus, en traversant les villages, on reçoit des pierres sur les voitures. Autant dire que l'ambiance était plutôt bizarre et que tout le monde écoutait les moindres bruits de sa voiture de peur de tomber en panne au milieu d'un village. Après 629km, il est 23H, nous arrivons enfin à l'hôtel soulagés et nous apprenons qu'il manque encore quelques voitures.

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Le 9 Octobre 2000 Nakuru - Nakuru : 70km Après un réveil matinal, je n'arrive pas à dormir. J'en profite pour nettoyer la voiture qui en avait bien besoin. Ensuite, tout le monde se réveille petit à petit. Nous profitons de cette journée de repos pour aller changer de l'argent et ce n'est pas une mince affaire. Pourtant nous sommes dans la quatrième ville du Kenya. Il nous a fallu toute la matinée et faire plus de quatre banques pour trouver une banque qui change des francs. Nous voulons également changer des chèques de voyages mais après de grandes discussions, il n'y a pas moyen car la signature sur les chèques ne correspond pas vraiment à celle des passeports tant pis, nous nous contenterons des francs pour le moment. A notre retour, on nous attend pour aller à la réserve Nakuru. Nous nous précipitons dans la voiture et nous voilà partis pour la réserve. C'est la seule réserve clôturée du Kenya, autant dire que la densité et la diversité des animaux est importante mais cela ressemble un peu à un parc animalier. C'est drôle de voir des girafes avec en toile de fond les maisons de la ville sur les collines. C'est là que nous verrons nos seuls rhinocéros. Dommage, ils étaient un peu loin !!. Le plus impressionnant de cette réserve est sans nul doute les flamants roses qui sont là par milliers tout autour du lac. Une énorme couronne rose très dense !. Dès notre retour, nous sommes soulagés d'apprendre que les retardataires sont enfin arrivés. Le soir au briefing, l'ambiance est tendue car les retardataires ont eu beaucoup de difficultés pour arriver jusque là. Après de nombreuses discussions, la décision est prise de repartir tout de même le lendemain matin mais en modifiant les équipes.

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Le 10 Octobre 2000 Nakuru - Massaï-Mara : 315km Journée essentiellement consacrée à de la route pour permettre à nos pauvres petites 2CV et aux équipages de se reposer. Quelle surprise de voir ces magnifiques paysages verdoyants tout au long de la journée. Nous traversons d'immenses territoires recouverts de thé à perte de vue. Ce n'est pas l'image que l'on se fait de l'Afrique mais plutôt de l'Indonésie. Nous longeons également des plantations de café. Tout cela sur des petites routes de montagne très agréables. Après cette journée de route à travers la montagne, une superbe récompense nous attendait lorsque à travers la montagne, nous arrivons sur la réserve du Massaï-Mara : un immense plateau au milieu des montagnes recouvertes de quelques arbres et plein de petits points noirs qui s'avèrent être des Gnous par millions. On se croirait dans un film. Ce jour là, la voiture nous a donné quelques soucis, elle ne tenait pas le ralenti et avait beaucoup de mal à démarrer. Nous avons essayé de changer la bobine mais ce fut sans succès. Nous avons mis cela sur le dos de l'altitude puisque le phénomène a disparu quelques jours plus tard. Nous avons commencé notre traversée de la réserve du Massaï-Mara à travers les gnous.

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Le 11 Octobre 2000 Massaï Mara - Narok : 160km Nous avions décidé de dormir un peu mais le matin nous avons entendu les autres qui se préparaient pour aller à la découverte de la réserve avec un guide. Nous n'avons pas pu résister à l'appel de la nature. Grand bien nous en a pris puisque peu de temps après le départ nous croisions des hyènes et des vautours griffon. Et après au loin, on aperçoit un nuage de poussière. Le guide nous emmène droit dessus et là, stupeur on se serait cru dans un documentaire animalier. Un troupeau de gnous était en train de passer un gué, il se jetait désespérément dans l'eau puis essayait tant bien que mal de remonter de l'autre coté sur des cailloux glissants. Ensuite, il nous a emmené à travers une piste près d'une rivière où des hippopotames se prélassaient au soleil. Ensuite il a essayé de trouver des lions mais ce fut sans succès. Nous avons continué notre promenade à travers une piste à la découverte d'éléphants, de girafes, d'antilopes etc. Ensuite nous avons laissé notre guide et nous sommes allés rejoindre les autres pour le repas le long d'une rivière remplie d'hippopotames. Pendant le repas, il fallait faire attention aux singes qui attendaient les miettes de notre repas. Ensuite nous sommes repartis pour sortir. Après le repas, nous nous sommes arrêtés dans des magasins de souvenirs à la sortie de la réserve. Puis nous sommes repartis, mais au bout de quelques km, Jean Yves s'arrête et nous dit que sa roue avant droite touche son aile. Après un diagnostic rapide, il s'aperçoit que ce sont les deux vis de la fixation de la traverse de direction qui ont cassé. Nous voilà repartis pour une séance de mécanique dans la bonne humeur avec comme spectateurs des massaïs en tenue typique. C'est vraiment un très bon souvenir que cette séance de mécanique. Nous sommes obligés de sortir tout le train avant de la 2CV pour changer la bague qui tient la traverse car il n'y a pas moyen d'enlever les vis qui sont cassées. Après une heure vingt, nous pouvons repartir mais une fois de plus, nous ne pourrons pas arriver avant la nuit. Les pistes étaient vraiment très cassantes, elles changeaient souvent. On roule sur une superbe piste et tout d'un coup, sans crier gare, on arrive dans un champ de cailloux. De nombreuses voitures portent les stigmates de cette journée. Daniel Girod-roux a été obligé de faire ressouder son châssis, d'autres ont été obligés de changer les roulements de leur bras arrière déchiré et beaucoup ont dû détordre leurs jantes.

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Le 12 Octobre 2000 Nakor - Nairobi : 150km Ce fut sans nul doute la journée la moins intéressante du safari. Après un départ tardif, Après une pause casse-croûte où nous sommes dérangés par une mini tornade qui nous oblige à tout ranger précipitamment, nous entrons dans la capitale. Il semble que toutes les voitures du Kenya sont là. Il y a des voitures partout. Nous arrivons enfin à l'Hôtel après notre slalom. Et là nous sommes repartis dans deux Hôtels différents car l'hôtel de départ a préféré louer les chambres à des habitués. Toute notre équipe se retrouve avec d'autres dans un espèce d'hôtel de passe sur les bords de l'autoroute. Cela ne nous empêchera pas de dormir.

Le 13 Octobre 2000 Nairobi - Amboeli : 250km Après une longue attente pour que tout le monde puisse aller faire des commissions (timbres, argent, cadeaux, eau etc..) Nous repartons à travers les imbroglios de la capitale pour nous rendre dans la réserve d'Amboseli. On nous avait annoncé une route défoncée mais oh surprise, nous avons roulé sur un billard. A midi, nous nous sommes arrêtés pour prendre le meilleur repas du safari dans un restaurant indien. Après mangé, nous rentrons dans la réserve. Les pistes ne sont pas bonnes, c'est de la tôle ondulée. Une fois dans la réserve, les pistes sont un peu meilleures et nous pouvons voir des éléphants et des hippopotames qui pataugent dans d'immenses marécages avec comme arrière plan, le Kilimandjaro dans les nuages. Nous faisons un petit détour pour nous promener sur des pistes qui surplombent les marées. C'est vraiment très humide alors que peu de temps avant nous roulions sur une piste très poussiéreuse. Nous pourrons enfin monter la tente de jour. Le soir, autour du feu, des Massaïs nous montrent leurs danses et leurs chants. C'est très impressionnant et très beau. Ils nous montrent les concours de sauts qu'ils font entre eux ; certains d'entre eux ont une très bonne détente.

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Le 14 Octobre 2000 Amboseli - Tsavo ouest : 180km Après le petit déjeuner, je laisse le volant à Hervé et je prends le road book. Nous nous rendons dans un village Massaï et nous en profitons pour faire la photo de groupe avec les massaïs du village. Nous rentrons dans le village qui est entouré de branchage pour que les animaux indésirables ne puissent pas rentrer. Les maisons sont mises en rond autour de l'enclos où sont les bêtes. Les maisons sont faites en terre, elles sont toutes petites. Nous sommes également allés voir l'école qui est à l'extérieur du village. L'organisation leur a donné les fournitures scolaires qu'elle avait prise. Après cette superbe visite et ce très bon accueil, nous sommes repartis sur des pistes très cassantes. Il a fallu changer deux bras arrière et des amortisseurs durant cette journée. Nous profitons de cette réserve car on nous a prévenu que celle du lendemain serait moins intéressante. Ensuite, nous reprenons des pistes à travers la montagne puis nous traversons une zone en Tanzanie avec comme escorte des policiers pour ne pas que l'on s'arrête. A la fin de cette zone, on s'arrête sur une mer de lave immense d'un noire très sombre. Après nous entrons dans la réserve de Tsavo Ouest où nous passerons la nuit.

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Le 15 Octobre 2000 Tsavo ouest - Kikambala : 342km C'est la seule nuit que nous passerons dans une réserve sans garde. Cela s'est bien passé mais au réveil, nous avons tout de même eu une surprise. Notre poubelle était éventrée et les boites de conserve avaient été mâchées par des animaux. On voyait les marques laissées par les dents. Nous partons à la découverte de cette réserve mais nous ne pourrons pas voir grand chose car les pistes sont bordées d'épaisses broussailles. Nous pourrons juste voir des Dik-Dik : c'est la plus petite antilope qui existe. Après un paysage tout sec, une fois de plus, nous arrivons dans une zone très verdoyante où passe une rivière. Dans les rivières, on a pu également voir des hippopotames et des poissons jaunes qui semblent être des cichlidés. Nous sortons de la réserve avec un petit pincement au cœur car c'est la dernière réserve. Nous reprenons la route que nous avions déjà pris à l'aller. Puis nous prenons une dernière piste à travers les palmiers, les bananiers ; les paysages sont somptueux. La 2Cv nous fait une dernière frayeur lorsqu' à la sortie d'un village le moteur s'arrête totalement. Au loin, on peut voit un attroupement de villageois qui ne semblent pas nous vouloir que du bien. Dirck descend de sa voiture, débranche la bobine et les bougies, les rebranche et ça repart heureusement. Nous voilà arrivés à notre hôtel de départ. Tout le monde est un peu abasourdi par la fin du voyage. La voiture est arrivée à la fin de son voyage malgré un bruit inquiétant qui sort du moteur depuis quelques jours ce qui lui a valu le surnom de Singer.

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Le 16 Octobre 2000 Kikambala - Monbasa : 35km Nous profitons du matin pour ranger l'intérieur des 2CV et remplir la malle au maximum. Cela nous prend une bonne partie de la matinée. L'après midi, après de longues discussions, nous arrivons à nous mettre d'accord sur le destin de nos 2CV. Nous les emmènerons chez le transitaire et non pas au port comme cela était prévu car sinon les voitures seraient restées sur le port quelques jours le temps de les mettre dans les containers. Donc nous voilà partis pour nos derniers kms de conduite à gauche. Nous laissons nos 2CV avec regret au transitaire et nous rentrons en bus. Nous sommes tous soucieux sur le sort de nos 2CV.

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Le 17 Octobre 2000 Kikambala Nous profitons de notre dernière journée sous les palmiers pour nous reposer et nous baigner une dernière fois dans l'océan Indien. Nous profitons également de cette journée pour faire sculpter six petites 2CV en ébène par deux sculpteurs dans un petit cabanon sur le bord de la plage. Ils ont travaillé de 10h du matin à 10h du soir non stop. Ils ont fini à la lumière des lampes à pétrole faite en boites de conserve. Cela leur a pris beaucoup de temps car l'ébène est un bois vraiment très dur. il a déjà fallu deux heures rien que pour découper les blocs. Ensuite ils ont sculpté les 2CV entre leurs pieds avec comme modèle une miniature et un magazine. Le résultat est très impressionnant. Nous en avons profité pour échanger les dernières conserves pour des coquillages vraiment magnifiques. Le soir, nous nous retrouvons tous pour un verre de l'amitié et un spectacle.

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Le 18 Octobre 2000 Mombasa - Paris : Ca y est, il est 2h30 c'est le départ pour le retour vers l'Europe. Le voyage du retour semble beaucoup plus court. Nous avons plein d'images dans la tête. Nous arrivons enfin à l'aéroport de Paris où Jean Pierre nous fait un dernier breffing avant que nous nous dispersions avec nos bagages pour retrouver enfin Sophie que j'avais lâchement abandonné 15 jours plus tôt. Nous profiterons de notre retour en voiture pour raconter nos aventures. Après plus de 24h de transport, nous arrivons à Saulcy, la fin de notre voyage.

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Les pannes Nombreuses crevaisons (record 8 crevaisons pour la même voiture 0 pour nous) Fixation de l'amortisseur sur le pot de suspension arrachée ça c'etait pour nous Jantes carrées De nombreux amortisseurs cassés Perte de toute l'huile d'amortisseurs Embrayages 2X Alternateur Batterie Démarreur Durite d'essence arrachée Réservoir percé pour les deux 2 CV 4X4 Début d'incendie Vis de biellette de direction cassée Pot d'échappement percé Pivot sortie Oreilles sur les fixations d'amortisseur Av arrachées Roulement de bras en petits morceaux Bras arrière arrachés 2X Arrière de boite cassé Châssis pliés Bobines qui chauffent et qu'il faut changer régulièrement Plus tout ce que l'on n'a pas su Malgré cela, toutes les voitures seront toute de retour au bateau, on peut vraiment dire qu'elle est formidable cette 2CV

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Quelques chiffres Nous avons pris 6 fois l'avion Il y a 11h d'avion pour faire plus de 7900 km Nous avons passé 14 jours en Afrique Nous avons parcouru plus de 2500Km Nous avons fait plus de 1000 km de pistes Nous sommes montés à près de 3000 m d'altitude Nous avons pris plus de 200 photos Nous avons passé 5 nuits sous la tente dans des réserves Nous avons dormi dans 4 hôtels différents Nous avons traversé 5 réserves Tsavo est Nakuru Masaï Mara Amboseli Tsavo ouest Il y avit 27 équipages 2 Equipages belge 1 Equipage portugais 1Equipage féminin 4 Voitures d'organisation

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Merci à Sophie Hervé Pour la préparation de la voiture Christophe M Christophe S M Girompaire Stéphane M Thierry Organisateur Jean Pierre Boudevin et toute son équipe
Les poux morts Jean Yves et Jeannine ; Bernard et Nathalie ; Dirk et An Arnaud ; Guillaume Daniel et Sophie

 

 

 

Et aux sociétés

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